Dormir à la belle étoile, se reconnecter aux éléments, à la nature, à la faune sauvage… qui n’en aurait pas envie ? En été, c’est juste génial de dormir à la belle étoile. Pourtant, de plus en plus, les gens se mettent à avoir peur de quelques piqûres de moustiques, peur d’avoir froid, peur de ne pas savoir allumer un feu, etc. En gros, beaucoup en rêve, très peu saute le pas.
On va donc voir ici quelques principes de base pour profiter un maximum de vos nuits en pleine nature, que vous soyez dans une yourte sur l’un de nos spots ou dehors.
On va donc décomposer ça selon les besoins les plus élémentaires pour notre corps et notre bien-être. A savoir dormir, se nourrir, garder son corps au chaud. Et c’est par ce dernier besoin qu’on va commencer.
Sommaire
Pour profiter d’un bivouac, il vaut mieux s’habiller de la bonne façon

On aurait tendance à croire que porter un short et un t-shirt parce qu’il fait chaud en été, c’est la meilleure façon de partir pour bivouaquer. Pourtant, nous ne sommes pas tous égaux devant la nature. Je ne sais pas pour vous, mais faisant de plus en plus attention à mon alimentation, je crains de moins en moins les moustiques. En revanche, certaines peaux peuvent attirer davantage les insectes, surtout si vous gardez sur vous un aliment odorant et sucré. Alors sans utiliser de produit chimique qui vont agresser votre peau, vous pouvez faire 2 ou trois trucs rapides avec vos vêtements pour vous éviter des nuits à vous démanger de partout.
C’est toujours chiant d’emporter encore un truc de plus dans le sac quand on part pour quelques jours et des dizaines de kilomètres à parcourir. Mais un simple caleçon (legging léger en laine pour être bien été comme hiver) vous protègera un minimum des petits bidules qui vont tenter de s’incruster dans votre sac de couchage. Pareil pour le haut, quite à ouvrir votre sac un peu plus, privilégiez un t-shirt en laine à manches longues. Je ne parle plus de laine mérinos, mais pour l’été comme pour l’hiver, c’est la seule matière qui vous tiendra à bonne température. La laine mérinos retient la transpiration, dégage les odeurs, régule votre température (même mouillée) et tout un tas de trucs. Etant anti-bactérienne naturellement, elle vous évitera de devoir embarquer 3 t-shirts pour 3 jours de voyages. N’ayant presque plus que des affaires en laine mérinos, je n’emporte presque plus rien pour partir. Un t-shirt pour une semaine (vous aurez du mal à le mettre au lavage en rentrant parce qu’il ne sentira toujours pas la transpiration… avec du coton, c’est déjà difficile au bout de 4h de marche), un legging (idem que pour le t-shirt…), 2 paires de chaussettes (histoire d’en laisser une respirer une journée mais pareil, 4 jours avec la même paire et vous aurez l’impression d’avoir perdu l’odorat), un pull, un pantalon, un poncho. Pour l’été, si vous savez vous équiper en vêtement à base de laine merinos, vous n’aurez quasiment rien à prendre.
Petit bonus, si vous portez vos vêtements plusieurs jours mais devez vous rendre dans un endroit où vous croiserez du monde et que vous ne voulez pas vous sentir plouc, allez jeter un oeil chez Seagale. La laine mérinos et la classe urbaine, c’est un peu leur ligne de conduite en matière de vêtement technique. Il vous faudra parfois dépenser un peu plus d’argent, mais au final, l’économie est là … et le confort optimal. Un simple lot de 4 paires de chaussettes basses tiendra facilement 1an sans problème et vous donnera l’impression d’avoir les pieds dans une doudoune. Un henley manches longues ? Le mien a 5 ans et tient toujours aussi bien la route. Au final, vous verrez que ce n’est pas si cher que ça. Equipez-vous au fur et à mesure. Vous ne le regretterez pas. Le pantalon cargo, le bonnet, le tour de cou, les sous-vêtements, le pull col roulé … voici quelques éléments que vous trouverez chez Seagale.
Vous voilà donc habillé, protégé du froid et de la chaleur excessive … mais aussi des bestioles trop curieuses.
Prenez le temps de bien sélectionner vos fringues pour partir. Sentir la transpiration en vous endormant ou avoir l’impression de dormir dans des fringues humides, ce n’est pas dont on a envie quand on part bivouaquer. Evitez un maximum le coton.
Pour dormir à la belle étoile, il y a quelques principes à respecter
Dormir à la belle étoile, c’est top quand on profite des nuits étoilées, dans l’ambiance qui règne tout autour de nous, les animaux, le vents, etc. Mais ce n’est pas forcément de tout repos non plus. Je suis certain qu’il vous est arrivé au moins une fois de partir en pique-nique et de vous retrouver le derrière dans l’herbe… juste sur une fourmilière. Pas marrant hein ?
Toujours à me poser des questions sur le pourquoi du comment de détails du quotidien, je me suis un jour demandé pourquoi on dormait avec un oreiller. C’est vrai, on est naturellement fait pour dormir droit. S’il nous avions eu besoin d’un oreiller, on serait peut-être né avec une bosse derrière le crâne. Bref, j’ai donc découvert que l’oreiller, à la base, n’était qu’une pierre ou un morceau de bois… pour éviter que les insectes ne rentrent dans les orifices du visage (oreilles, narines, et bouche). Alors forcément aujourd’hui, on est un peu trop habitué à l’oreiller et il est difficile de s’en passer. Mais après avoir eu l’impression de mal dormir à cause de mes cervicales, j’ai décidé de virer mon oreiller… et je dors beaucoup mieux depuis. A chacun son truc.
Tout ça pour dire que les insectes quand on dort à la belle étoile, ils sont bien présents, peu importe où vous allez. Alors on peut prendre quelques précautions:
- Embarquer de la citronnelle avec soi (dans le feu de camp juste avant de vous endormir, ça fera l’affaire. Si vous n’avez pas un feu de camp à proximité, quelques feuilles dans votre sac de couchage, ça peut aider à passer une bonne nuit. Il y a d’autres trucs à faire comme les torches anti-moustiques, mais nous verrons ça dans un article à part.
- Dormir en hauteur. Eh oui, c’est idiot mais c’est encore la meilleure solution pour être tranquille. Si les amateurs de camping aiment dormir dans leur tente avec la moustiquaire, les amateurs de bivouac et bushcraft, eux, préfèreront s’abriter sous une tarp (bâche tendu en hauteur) avec un hamac en dessous. Attention, je ne vous parle pas du hamac du jardin qui va vous casser le dos, mais des vrais hamac de randonnées dans lesquels vous pouvez dormir en diagonal pour rester tout à fait droit. Vous n’aurez pas à vous soucier des insectes, surtout si vous en prenez un avec moustiquaire intégrée, le top du luxe en bivouac.
Maintenant, on a parlé insectes, mais il y a un autre ennemi bien présent dans chaque nuit en bivouac, l’humidité. Vous allez peut-être vous endormir au coin d’un feu bien au chaud pendant quelques heures. Mais il est aussi fort possible qu’en pleine nuit, vous soyez réveillés par l’humidité parce que votre sac est mouillé. Vous pouvez donc embarquer avec vous un tapis de sac de couchage. Souvent gonflables, ils ne prennent pas trop de place.
Enfin, comme l’eau et l’humidité n’arrive pas que par le sol, vous devrez aussi vous protéger de la pluie. Le bivouac en tente, c’est chouette, mais à la belle étoile, c’est encore plus génial. Dans ce cas, préférez vous retrouver dans un hamac avec une tarp au dessus de votre tête en cas de pluie. Vous serez protégé de la pluie, mais pourrez tout de même regarder les étoiles selon l’installation choisie. Vous pouvez aussi bien vous faire une tente qu’un tipi, ou juste un abri ouvert sur les côtés.
A vous de voir, mais prenez toutes vos précautions pour que vos nuits à la belle étoile ne soient pas gâchées par un détail.
Enfin, vous devez manger et boire pour ne pas péter un plomb

Dernière partie évident et pas des moindres. Si votre corps n’a pas ce dont il a besoin, vous allez souffrir sur la route. Si en plus de ça vous comptez marcher en montagne pendant 3 ou 4 jours, 6h par jour, vous avez intérêt à être préparé pour l’aventure.
Alors ok, on peut résister 15 jours sans manger, voire même plus. Mais quand on parle de ce genre de chose, on vous dit rarement qu’en fait, ces 15 jours sans manger, c’est en restant le plus tranquille possible. En plein hiver par -5°, avec l’obligation de couper du bois pour vous chauffer, je peux vous dire que de l’energie, vous allez en cramer. Et pas qu’un peu.
Manger est donc indispensable pour vous sentir bien, avoir de l’energie et profiter de votre séjour en bivouac. Rassurez-vous, aujourd’hui, il existe un tas de trucs à manger qui ne pèse rien et s’emporte facilement dans un trek ou pour 15 jours de vacances en pleine nature en famille.
Tout d’abord, pensez à emporter avec vous un contenant multitâches. Une petite marmitte en inox fait souvent l’affaire. Pas la marmitte pour faire la soupe à la maison… juste de quoi chauffer un repas rapide pour vous et les personnes qui vous accompagnent. Soit un contenant un peu plus grand qu’une tasse de camping. L’équivalent de 3 tasses, c’est déjà pas mal. Après si vous voulez portez du lourd, c’est votre souci.
Parce que vous n’avez pas que ça à embarquer. Il y a aussi la nourriture du séjour. Alors pour les randonneurs aguerris, le liophilisé est un classique. De la poudre, un peu d’eau et le tour est joué. Ça se transporte en sachet hermetique et donc facilement rangé dans les sacs.
Mais peut-être avez-vous envie d’un truc plus sympas … et là vous allez devoir sacrifier une partie de vos lombaires… parce qu’on peut facilement partir avec une bouteille pour se faire plaisir (en verre) de la viande fraiche (et tout ce que sa conservation implique), etc…
Alors premier conseil, prenez un maximum de sec. Semoule, pâtes, riz, ça ne pèse pas lourd et ça ne craint pas grand chose. Viande séchée, c’est pas mal non plus. En mélangeant le tout avec quelques épices, vous obtiendrez quelque chose de savoureux. Enfin, si vous avez quelques bases de cuisine bien entendu. Pour ce qui est de la petite bouteille de vin ou de bière, pourquoi pas… mais c’est du poids en plus. Préférez peut-être un arrêt sur votre trajet pour trouver un petit troquet du coin. Sinon, vous avez les épaules pour et là, c’est apéro au bord de l’eau ou avec une vue à couper le souffle sans soucis. Tout dépend de comment vous êtes, de l’habitude que vous avez de ce genre d’excursion et de votre capacité à vous débrouiller.
S’il vous faut déjà 50 trucs pour l’hygiène et les fringues, vous n’aurez rapidement plus beaucoup de place dans le sac. Je vous explique ma vision des choses un peu plus bas.
Réfléchissez juste à ce que vous allez devoir PORTER… votre confort, ce sera davantage cette nature apaisante et calme, que le cassoulet mijoté dans une marmite en fonte et le pinard avec des verres en verre ^^
Et s’il n’y avait que la bouffe ! Parce que le plus important, ce n’est pas de manger mais de rester hydraté. Et là, pour un gros parcours, ça peut vite devenir problématique. Alors je suppose que vous savez que vous devez boire au minimum 1.5L d’eau par jour ? Ok, donc pour 4 jours, il vous faut mini 6L rien que pour boire par personne… vous allez aussi cuisiner avec de l’eau et vous laver (peut-être). Disons qu’un pack d’eau classique tiendra tout juste 4 jours par personne. Vous vous voyez portez tous ces litres d’eau sur le dos ?
Moi non! C’est pour ça que je vous conseille d’emmener avec vous une gourde au minimum et une tasse. Pourquoi ? Parce qu’avec votre gourde, vous allez pouvoir récupérer de l’eau en rivière, en lac, dans une fontaine, peu importe. Avec un t-shirt que vous ferez sécher ensuite, vous allez vider de l’eau dans le t-shirt au dessus de votre tasse. Il servira alors de filtre pour retenir les plus grosses impuretés. Une fois votre tasse remplie, vous la mettez au coin du feu pour la faire bouillir (ça élimine 99% des microbes). Quand ça boue, vous patienter un petit 5 minutes. 10 c’est encore mieux. Ensuite vous retirez votre tasse du feu et laisser refroidir un peu. S’il fait froid, vous pourrez vous réchauffer avec cette eau chaude. S’il fait chaud, attendez que ça refroidisse complètement. Dans tous les cas, vous avez maintenant une eau purifiée et potable. Et je vous rassure, après un gros orage d’été, vous pouvez faire la même chose avec une flaque d’eau sans soucis.
Encore une fois, les connaisseurs savent que l’eau dans une bouteille en plastique qu’on place au coin du feu, ça ne va pas faire fondre le plastique. En revanche, vous allez pouvoir purifier presque 1L d’eau d’un coup. Bon la bouteille se déformera un peu, mais le principal reste de vous hydrater. Pensez juste à ne pas mettre votre bouteille dans les flammes directement, elle va rétrécir et vous risquez de perdre un peu d’eau. Placez-là plutôt juste au dessus de bonnes braises. Et ne mettez pas de bouchon surtout, sinon ça explose. C’est rapide et efficace.
Maintenant, s’il fait chaud et que vous prévoyez de vous préparer de l’eau pour le soir ou le lendemain, vous pouvez remplir une bouteille d’eau impropre à la consommation et l’accrocher sur votre sac à dos bien au soleil. Il faut, en plein soleil, 6h pour avoir une eau purifiée. Le temps d’une bonne marche en journée, ce sera bon pour le soir même ou le lendemain.

Alors gourde ou tasse ou bouteille plastique pour filtrer et purifier votre eau, vous faites comme bon vous semble. Mais il y a peut-être un truc plus radical et surtout qui ne prend pas de place, c’est la paille filtrante. A part votre gourde qui peut vous servir de contenant, vous n’avez besoin de rien d’autre que votre paille. Vous la plongez directement dans un lac, une rivière, … et vous buvez !
La plus connue étant la Lifestraw. Avec une efficacité jusque 4000 litres, vous avez le temps de voir venir.
Avec ça, vous pouvez vous hydrater un peu partout sur votre trajet dès que vous trouvez un point d’eau. Alors forcément, avec 57grs et à peine 22cms de long c’est l’idéal. Son seul inconvénient c’est que si vous devez remplir une casserole avec, vous allez devoir tout faire avec la bouche ^^ pas super hygiénique, mais bon. Il y a toujours des façons de faire. Si c’est pour cuisiner, vous savez que vous ferez bouillir votre eau, vous devrez alors juste la filtrer. Le reste du processus se fera dans la gamelle. Sinon un simple système de siphonage ( quoi vous n’avez jamais eu de panne de gasoil ? ) fera largement le boulot pour remplir un récipient ou (même prendre une douche)
Bon, si vous voulez être un peu plus efficace, il serait peut-être sympa de se dire: une gourde + une paille… on peut pas combiner pour économiser de la place ? Et bien si, Lifestraw a sorti une gourde filtrante… vous avez là le top en matière de filtration et transport. Votre souci d’eau est enfin réglé. Mais rien ne vous empêche de la jouer full survivaliste et filtrer vous même avec les techniques vu plus haut.
Vous voilà avec quelques bases de bivouac, si vous appliquez ces conseils, avec un peu de chance, il vous restera de la place dans le sac pour emmener votre paire de jumelle. Parce qu’au final, on part en bivouac pour profiter de la nature. Ce serait dommage de louper cet émerveillement juste parce qu’on voulait un peu de confort.
On se fait un petit récap rapide ?
Pour partir en bivouac, il vous faut:
- Des bons vêtements qui peuvent être mis plusieurs jours sans sentir le bouc au bout de 3h de marche… Laine mérinos power, vous ne le regretterez jamais et vous gagnerez une place folle dans le sac.
- Pour dormir à la belle étoile, tarp et hamac (avec un sac de couchage forcément)… protégé par le haut de la pluie et par le bas de l’humidité et des insectes. Sinon prévoyez une bâche pour le sol au minimum.
- Quelques herbes répulsives (citronnelle, menthe, lavande, ça marche bien)
- Nourriture légère qui ne craint pas trop… du sec au maximum (semoule, pâtes, saucissons, viande séchée, etc…). Vous pouvez aussi embarquer quelques conserves sympas et légères (thon, foie de morue, cornedbeef, etc…)
- Gourde filtrante et tasse + gamelle pour cuisiner
- Surtout un bon couteau et une pierre à feu, qui vous serviront à faire pas mal de chose (ainsi que de l’amadou pour lancer votre feu… ça se trouve vite en grattant une écorce de boulot). Selon le coin où vous vous rendez, les feux sont parfois interdits. Il peut être intéressant d’avoir avec vous un réchaud gaz.
Je vous passe les détails sur l’hygiène. Brosse à dent, dentifrice bio, peut-être un déo fait maison, savon sec… le bicarbonate peut servir à beaucoup de chose 😉
J’en oublie peut-être mais cette page n’est pas terminée. J’en rajouterai au fur et à mesure de l’optimisation du sac.
J’allais vous laisser partir en oubliant de vous expliquer ma philosophie du truc.
Alors le bivouac, ce doit être des vacances et un vrai moment de plaisir. Mais ce n’est pas non plus un moment où on pense rester au bord de la piscine avec des mojitos toute la journée. C’est pour des personnes qui aiment bouger, qui aiment l’aventure et ne tiennent pas en place.
Je ne suis pas un survivaliste. Loin de là… j’aime la civilisation, faire la fête, boire un coup et tout et tout ! Mais partir en bivouac, c’est un peu comme changer de monde pendant quelques jours (certains en font même leur mode de vie). Alors je pars avec le strict minimum.
- Tarp, Hamac et duvet
- Un pull mérinos, 2 paires de chaussettes si plus de 4 jours. 1 ou 2 t-shirt selon la saison (en été, le t-shirt peut rester souvent dans le sac pour bronzer un peu), 2 caleçons, un pantalon transformable en short, ou facilement repliable sur lui même pour faire un pantacourt. La rando en short, c’est plus agréable en théorie… mais les tiques et autres insectes font vite oublier la théorie… un bon bain en rivière, c’est déjà pas mal. Bonnet et tour de cou en hiver.
- Une paire de gants. Pour ne pas avoir froid l’hiver forcément, mais plus souvent pour ne pas me brûler. Pour faire sécher des chaussures trempées par exemple, rien de plus efficace qu’une pierre brulante qui sort du feu… et on n’a pas toujours de quoi l’attraper, alors on fait ça rapidement avec des gants. Idem pour attraper la tasse en inox qui est restée un peu trop sur les braises. Si ça refroidit plutôt vite, on peut quand même se faire surprendre si on ne fait pas attention. Les gants servent aussi à éviter les coupures. Un couteau de Buschcraft par exemple, c’est l’outil le plus entretenu et le plus important. Sa lame est très efficace et les doigts peuvent prendre de sales coups.
- Une tasse. Je n’ai pas besoin de plus quand je pars seul. La tasse me sert pour le café et le liquide seulement. Pour cuisiner, je me contente de pics faits avec des branches et de pierres (avec une face assez plate) autour du feu en guise de poêle (sinon, un steak à la braise c’est tout aussi bon…ça récure les dents en même temps le charbon de bois ^^). Pour manger, je procède autrement:
- Lignes de pêche et permis … attraper du poisson n’est pas très compliqué quand on a les bases. Quelques hameçons, du fil de nylon, quelques vers ou cloportes trouvés sur places et une belle branche assez souple. Et j’ai de la nourriture fraîche un peu partout. Mais assurez-vous je ne fais pas que ça.
- Sac de cueillette. Orties, glands, champignons selon la saison et pissenlit pour faire de la soupe. C’est très nutritif. D’autres herbes également mais ça fera l’objet d’un article complet.
- D’autres trucs dont je ne parlerai pas ici … ah si peut-être une astuce: courir vite pour attraper un lapin… mais alors très vite 🙂
- Et enfin 1 ou 2 petites conserves au cas où. Je suis un grand fan du corned-beef, je ne réfléchis pas beaucoup dans le choix, je pars dans la nature, pas dans un 5 étoiles. Tout le monde n’aime pas, mais niveau nutritif, c’est le top ! Lisez toujours les étiquettes des ingrédients quand vous achetez quelque chose qui vous semble sympa.
- Une gourde Lifestraw le plus souvent, mais ce n’est pas un problème si je l’oublie, je connais les bases. C’est surtout par souci d’économie de place dans le sac. Une gourde plutôt qu’une bouteille ou une gamelle pour faire bouillir, ça fait la différence.
- Le couteau, l’amadou au cas où je ne trouve rien sur place et la pierre à feu (parfois un réchaud gaz). Il se peut que je parte avec une scie pliante parce que ça peut servir pour un abri ou juste couper du bois pour un feu, mais c’est plutôt rare (plus en hiver). Et une cuillère quand même (oubliez la fourchette, sauf pour la mettre au bout d’une perche pour attraper un poisson, sinon c’est inutile, la cuillère sert à tout)
- De la corde. Principalement de la paracorde. Ça resiste bien et comme ce sont à l’interieur de petits fils, on peut facilement récupérer un peu de ficelle pour d’autres choses.
- Trousse de survie (on est jamais à l’abri d’un pépin)
- Paire de jumelles, smartphone avec quelques applis et surtout des cartes utilisables hors connexion, une batterie pour recharger, une lampe frontale (important la frontale pour avoir les mains libres), un carnet pour noter des trucs, etc…
Je fais ça de tête alors j’ai peut-être zappé quelque chose, mais le tout tient dans un sac de 36l. Je n’ai pas l’intention de me balader un truc plus grand que moi qui m’assomme au bout de 2h de marche. J’ai une connaissance assez basique de ce que je peux trouver dans la nature pour me débrouiller. C’est à la portée de tout le monde. Ce qui vous permettra d’alléger rapidement votre sac. Et vous serez fier d’allumer votre feu sans briquet, de cuisiner dans aliments achetés en supermarché, etc… vous apprendrez pleins de choses.
C’est pour ça que sur nos spots, vous n’aurez que très peu de confort. A vous d’y penser en arrivant. Dans une yourte, vous pourriez trouver un vieux poêle à bois et peut-être de la paille en guide de lit, mais ce sera tout. Vous n’aurez même pas de plancher… la terre est énergisante. En revanche, des installations pour hamac (crochet, mousquetons, etc… ça vous trouverez sûrement dans la malle qui reste cachée sur place.)